Hier dans la boule de cristal on m’a montré le visage du mal. C’était quelque peu déstabilisant comme vision tant c’était fort. On me disait qu’on allait être amenés à voir l’ombre. Cette ombre se sert de différents outils pour régner, dont la peur et cette illusion de croire que nous sommes séparés les uns des autres.
Se sentir séparer, se diviser dès que l’autre ne pense pas comme moi, qu’il a une autre vision, culture, religion, croyance. Avec un mot, une idée différente de la mienne, je peux le rejeter. Je me souviens d’un déjeuner où une personne à table avait ouvertement tenue des propose racistes. Je me souviens de la colère que j’avais ressenti à son égard et de mon besoin impérieux de la faire changer d’avis.
Nous sommes à un passage crucial face à l’apparente division qui se prépare.
On nous demande d’accueillir cette colère en nous chaque fois que l’autre exprime un point de vue différent. Sans cela nous restons comme dans un piège qui nous est tendu, celui de la séparation.
Ce qui nous permet de voir l’ombre au niveau collectif et au niveau individuel c’est la puissance de la lumière à l’œuvre également. Je pouvais la voir hier dans cette vision dans la boule, elle entourait et aussi accueillait cette ombre.
Elle nous invite à nous rappeler notre nature d’amour et notre capacité à nous unir.
Etre dans la communion les uns avec les autres, au-delà de leurs pensées, de leurs opinions. Puissions-nous accueillir notre colère, notre sentiment d’impuissance, notre besoin de changer l’autre, de le convertir à notre façon de penser, pour sortir du monde des apparences, des illusions, et nous élever jusqu’à l’unité.
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